!Ars Musica!

L’orgue, un instrument désuet?
L’orgue, un instrument poussiéreux?
Résolument, non!
Depuis le 14ème siècle, son répertoire s’enrichit de jour en jour, et le phénomène s’intensifie encore aujourd’hui !
Le festival Ars Musica permet à l’orgue de dévoiler quelques-unes de ses facettes, par un concert où les claviers du nouvel orgue bruxellois des Riches-Claires seront tenus par Cindy Castillo.
Les langages sont variés. Les inspirations sont multiples; du chant grégorien au heavy métal suédois, en passant par la musique traditionnelle japonaise, du kung-fu à la poésie belge, de Rilke au « standard de Liège »…
Deux parties symétriques à ce concert. Chacune s’ouvre avec une enluminure. Une pièce relativement courte pour orgue solo. La première, du jeune suédois Jersper Nordin, fait allusion au jeu de poings de Bruce Lee dans le film Fist of Fury. La deuxième, Ombres enlacées, a été écrite et créée par Henri Pousseur. Chaque « ombre » propose son timbre et son tempo. A elles quatre, elles offrent, enlacées, un très beau moment de poésie.
Ensuite, un cycle pour deux solistes: l’orgue et la voix. L’orgue devient un acteur à part entière dans la dramaturgie de l’œuvre. La mezzo-soprano Aurélie Franck, vient mêler son souffle à celui de l’orgue et donner des mots à la musique. Deux compositeurs belges ont sorti leur plume pour cette occasion, Jean-Pierre Deleuze et Claude Ledoux. Le premier lance un appel à la réconciliation de l’homme avec la nature sur des textes de Montherlant, Crickillon et Bashô. Le deuxième nous entraîne dans le tourbillon de l’imagination de Rainer Maria Rilke et de sa « Mélodie des choses ».
Et pour couronner ce programme, l’Arie Wendla  de l’opéra Frühlings Erwachen de Benoît Mernier créé en 2007 au Théâtre de la Monnaie, dans une transcription pour soprano et orgue réalisée par Mathias Lecomte.
Venez nombreux ce dimanche à 16 heures à l’église des Riches-Claires à Bruxelles!


1 commentaire pour “!Ars Musica!”

  1. Benoît Eeckhout dit :

    C’est une superbe initiative, même si je ne suis pas fanatique de la musique contemporaine (sauf Arvo Pärt, évidemment!), mais je serai malheureusement à Lubumbashi…

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